CHUTE DE CHEVEUX — CAUSES

Une chute de cheveux peut provenir de multiples causes différentes. Il faut, bien entendu, avant toute chose en trouver l’origine exacte, afin de pouvoir proposer le meilleur traitement.

  • Alopécie andro-génétique / calvitie :

L’alopécie andro-génétique (AAG) communément appelée calvitie est une alopécie caractérisée par un amincissement progressif des cheveux, processus appelé couramment “miniaturisation”.  Cette miniaturisation est d’origine génétique et hormonale, elle est causée par les androgènes = hormones homme. Elle se produit dans une localisation très précise.

L’alopécie andro-génétique est un vieillissement naturel du cheveu mais malheureusement parfois le processus est plus rapide que ce qu’il ne devrait et cela devient alors pathologique.

L’AAG est la cause la plus fréquente d’alopécie aussi bien chez l’homme que chez la femme et sa prévalence augmente avec l’âge. On estime actuellement que 80% des hommes et 42% des femmes sont atteints à 70 ans.  L’importance de l’AAG, outre sa prévalence et son caractère irréversible, réside dans l’impact psychosocial qu’elle engendre. En effet, la plupart des femmes et des hommes qui en souffrent ont une estime de soi diminuée et une qualité de vie moindre.

  • Effluvium télogène :

L’ET est une chute de cheveux réactionnelle, c’est-à-dire en relation avec un ou plusieurs facteurs environnementaux. Il apparait généralement entre 1 et 3 mois après l’évènement déclencheur. Il s’agit d’une chute diffuse qui peut parfois atteindre 30% des cheveux. L’ET peut avoir une origine hormonale, nutritionnelle, carentielle, médicamenteuse ou psychologique.

  • La pelade :

La pelade est une affection fréquente qui touche entre 1 à 3% de la population mondiale.Elle entraine une alopécie totale en aires bien délimitées.   Il s’agit d’une maladie auto-immune causée par un bug au sein de notre système immunitaire. Ce dernier s’emballe et se met à produire des globules blancs qui attaquent le bulbe des cheveux , comme ils attaqueraient une bactérie. La croissance est arretée et le cheveu tombe. Le bulbe n’est pas détruit et dès la fin de la maladie, les cheveux repoussent à l’identique.  L’évolution spontanée la plus fréquante est une repousse totale au bout de quelques mois, d’abord sous la forme d’un discret duvet blanc puis par la suite par les mêmes cheveux que ceux qui étaient tombés.

  • Les alopécies cicatricielles :

Les alopécies cicaricielles sont caractérisées par un processus inflammatoire qui entriane une destruction irréversible du follicue pilleux, rendant la repousse impossible. Cliniquement, le cuir chevelu est lisse avec disparition des ostiums folliculaires et parfois des zones de sclérose. Une biopsie est indispensable pour confirmer le diagnostic.

  • Alopécies cicatricielles lymphocytaires :

lichen plan pilaire, Alopécie frontale fibrosante, lupus, pseudo-pelade de brocq, alopécie centrale centriguge du vertex

  • Alopécies cicatrcielles neutrophiliques :

foliculite décalvante de Quinquand, cellulite disséquante du scalp

  • Alopécies mixtes :

acné chéloidienne de la nuque, pustulose érosive du cuir chevelu

  • Effluvium anagène :

L’EA est un arrêt brutal de la croissance du cheveu en phase anagène, sans passer par la phase télogène. La chute est aigue et concerne plus de 90% des cheveux. Les deux causes les plus fréquentes sont la radiothérapie et la chimiothérapie.

  • Trichotillomanie :

La trichotillomanie, ou trichomanie, est un trouble chez l'être humain caractérisé par l'arrachage compulsif de ses propres poils et/ou cheveux. Ceci entraine une alopécie qui peut à terme, au bout de nombreuses années, devenir définitive. Deux pics de fréquence sont retrouvés chez les enfants : vers 2-3 ans et vers 10-12 ans mais la pathologie peut également se retrouver à l’âge adulte. Dans certains cas, une psychothérapie peut être proposée.

  • LA FFA :

L'alopécie fibrosante frontale (FFA) a été décrite pour la première fois en 1994. Elle se caractérise par une alopécie cicatricielle de la ligne d’implantation frontale. L'alopécie des sourcils est fréquemment associée, de même que l'alopécie du pubis, du visage et des poils. Les caractéristiques cliniques et histologiques évoquent le lichen pilaire, et l'AFF est en fait considéré comme un schéma particulier de la LPP. Les AFF touchent le plus souvent les femmes ménopausées, mais des cas ont été décrits chez les hommes et les femmes jeunes. Cette maladie a très fortement augmenté ces dernières années, jusqu’à devenir la première cause d’alopécie cicatricielle. La pathophysiologie reste inconnue néanmoins les scientifiques s’accordent à dire qu’il s’agit d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Ces dernières années certaines études ont impliqué les filtres solaires chimiques utilisés dans les crèmes solaires, sans que cela ne soit encore formellement prouvé.

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